Cartel de Sinaloa, Mexique

Cartel de Sinaloa, Mexique

Les mesures prises par le gouvernement :

La guerre contre les cartels implique sérieusement l’état mexicain au début des années 2000.

 

Entre 2000 et 2006 sous la gouvernance de Vicente Fox, l’état mexicain fait intervenir son armée dans la lutte contre les cartels et décide de démanteler et reformer les services antidrogues mexicains. L’ancien procureur général de la République, Rafael Macedo de la Concha, estimait que 15% du personnel qui travaille au sein des institutions antidrogue est complice avec les cartels de drogue ce qui pose un réel problème quant à une intervention armée dans le conflit.

Puis vient ensuite en 2006 l’élection du candidat de droite a la présidence, Felipe Calderon. Qui lance officiellement la guerre contre le trafic de drogue en impliquant massivement l’armée, noyant ainsi le Mexique dans le sang. "La fragmentation des groupes de crime organisé sous l'administration Calderon a contribué à une augmentation de la violence dans les Etats du centre et du Pacifique". La présidence de Calderon a été fortement marquée par la guerre contre la drogue. La cible : les cartels qui contrôlent à la fois le marché local et le trafic vers les États-Unis, premier consommateur mondial de cocaïne.

 

Les cartels de narcotrafiquants mexicains sont actuellement en pleine recomposition depuis une dizaine d’années, à cause de l'offensive du gouvernement mexicain contre ses intérêts. En 2009, plus de 35 000 militaires et policiers sont mobilisés par l’état mexicain et livrent combat aux narco-trafiquants du pays. On compte plus de 100 000 membres de cartels dans cet guerre entre l’état et les cartels. En Août 2014, l'état estime plus 80 000 morts dans le combat contre les cartels. L’état prend donc la décision de cesser la lutte armée contre les cartels afin de rétablir une certaine paix sociale au Mexique. Un arrangement est donc passé entre les cartels importants du Mexique et l'état qui laisse le trafic de drogue s’effectué librement au Mexique afin d'éviter tout conflit armée avec l'état, cet arrangement reste secret et n'est pas révélé au civil. Ils sont aujourd'hui une douzaine de cartels à se battre avec acharnement pour des bouts de territoire toujours plus petits. "

 



16/01/2018
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